Citation :
Dans le PV de la reconstitution, il y a deux mots que Melle Di Marino n'a pas fait noter. c'est "spontanément" et "précis".
Melle la juge a fait noter:"Ranucci a reconnu l'endroit, situé à quelques mètres de l'entrée de cette champignonnière, où il avait enfoui le couteau, arme du crime, dans un tas de fumier."
Vous avez tout à fait raison, les 2 mots n'y sont pas.
Le premier est sous-entendu. Le B.A.BA est de poser une question ouverte : "montrez-nous où avez-vous caché le couteau" et non pas une question fermée : "c'est bien à cet endroit que vous avez caché" etc. (procédé stupide utilisé par un journaliste interviewant J.Rambla).
NOTE : l'interview de P.Grivel va dans ce sens (mais ce n'est pas une pièce du dossier).
Le mot "précis" était de trop : je le retire.
Citation :
Ranucci n'a reconnu que l'endroit où il y avait un tas de fumier.
Permettez-moi, sans agressivité, de vous dire que votre rédaction est tendancieuse : reconnaître "l'endroit où il y avait un tas de fumier", ma foi ce n'est pas un exploit. Non non, Mlle Di Marino dit bien "l'endroit [...]
où il avait enfoui le couteau".
Citation :
On attend toujours que l'on nous donne l'information précise qui a permis aux gendarmes de trouver ce couteau en quelques minutes, alors qu'ils le cherchaient depuis presque deux heures. On attend aussi de savoir qui a transmis cette information précise.
Hélas, pas d'informations disponibles. Des suppositions à la rigueur. On ne connait pas la teneur des échanges radio entre Marseille et les gendarmes sur place. J'ai crû comprendre (faites entrer l'accusé) que les recherches ont commencé à l'endroit du crime, pour se terminer à la galerie.
Mais ce n'est pas sorcier d'imaginer des scenarios plausibles. En voici un.
L'Estaffette des gendarmes est garée à l'endroit du crime.
Appel radio (de mauvaise qualité) de Marseille.
"Ratissez tout le secteur ..crouic crouic...galerie, faut trouver un couteau."
["Tout le secteur devant la galerie", mais le message est brouillé.]
Départ à pied du capitaine Gras jusqu'au chemin, poele à frire en main. Il "ratisse" dans les bois, en se dirigeant en gros vers la galerie. Ne trouve rien (40 mn ou plus).
"Bon alors ça vient ce couteau ? C'est dans le tas de fumier". Stupeur du gendarme qui reçoit l'appel, il y fonce et transmet l'information (enfin !) au capitaine Gras (10 mn)
Ce tas de fumier est truffé de métal (cannettes, ferraille etc). M.Guazzone regarde cela un peu amusé...Chaque détritus à extraire demande à lui seul 1 ou 2 minutes...Encore 20 mn de perdues.
"Mais de quel côté chercher ?" etc etc. Nouveaux détritus de ferraille, et enfin le couteau. Formalités de procédure etc.
Pas génial comme scenario, je sais. Critiques acceptées.