Je m’aperçois que j’ai été mis en cause,
Citation :
Vous m'aviez objecté que ce PV contient aussi un coup de fil (douteux pour moi) de M.Aubert du 4 Juin, et donc une autre fois ce fameux "paquet assez voulmineux".
ARLATEN m'avait d'ailleurs publiquement traité de menteur (vraiment sympa, j'apprécie).
Soryu, vous racontez vraiment n’importe quoi.
Comme nous ne nous connaissons pas, j’imagine que ce que vous appelez « publiquement » concerne mes écrits sur ce forum. Alors je vous demande d’indiquer dans quel post, je vous ai traité textuellement de menteur. Vous pouvez chercher, je suis tranquille.
Je reconnais avoir écrit quelque chose qui pouvait laisser place à une telle interprétation. Mais, vous qui prônez , que lorsque une chose n’est pas écrite, il faut bien se garder de faire comme si elle l’était (écrite), vous êtes mal placé pour faire cette interprétation.
Je vous ai « repris » alors que vous affirmiez avec force que le « paquet assez volumineux » n’était évoqué qu’une seule fois dans le rapport de synthèse du Capitaine gras. Au passage, vous accusiez Gilles Perrault de supercherie.
Maintenant nous savons que vous n’avez pas le rapport du Capitaine, puisque vous êtes à la recherche de ce document, et que finalement vous « travaillez » avec peu de chose, puisque vous avez écrit :
Citation :
Or j'ai besoin de vos informations. Je n'ai que les livres de Gilles Perrault et Gérard Bouladou.
Vous n’aviez donc absolument rien pour étayer vos affirmations.
Vous avez écrit aussi :
Citation :
Gérard Bouladou cite le PV de Gras du 7 Juin mais je n'y vois qu'une fois le "paquet assez voulmineux", à propos du coup de fil de M.Aubert du 5 Juin (à Gréasque). J'en avais déduit que Gilles Perrault avait inventé le coup de fil du 4 Juin (à Roquevaire).
Même à la seule lecture du premier livre de Gérard Bouladou, ce point ne peut être contesté, puisque les deux coups de téléphone sont évoqués par l’ancien policier.
D’abord page 52 :
Citation :
Il y avait dans le dossier un procès-verbal du capitaine Gras rapportant que, selon deux de ses gendarmes, monsieur Aubert avait téléphoné à deux reprises, en disant que l'homme qui conduisait le coupé Peugeot 304 s'était enfui dans la colline avec un paquet volumineux sous le bras.
Puis à la page 347 Gérard Bouladou reprend les écrit de Gilles Perrault :
Citation :
14) p. 44/44: « tandis qu'un jeune homme gravissait le remblai et s'enfonçait dans les fourrés en tirant un paquet assez volumineux. » Monsieur Aubert n'a jamais parlé que d'un enfant. D'autre part, on ne peut pas tirer un paquet sur un terrain irrégulier comme celui qui borde la RN 8 bis. On le porte. Le terme « tirer » s'applique bien à un enfant.
Là, il est bien question de ce que rapporte le Capitaine Gras à propos du coup de téléphone de Aubert à la gendarmerie de Greasque.
Puis plus haut sur la même page :
Citation :
11) p. 41/4 1: « Monsieur Aubert téléphone à 3 h 10 à la gendarmerie de Roquevaire et signale qu'il avait poursuivi la veille l'auteur d'un accident de la circulation qui s'était enfui dans les fourrés en transportant un paquet assez volumineux. » Il est vrai que les gendarmes ont marqué cela sur leur rapport.
Là, incontestablement, il s’agit du coup de téléphone à la gendarmerie de Roquevaire.
Donc, en ce qui concerne le « paquet assez volumineux » du rapport du Capitaine gras, Gilles Perrault et Gérard Bouladou disent la même chose.
Mais cette histoire de paquet, il n’y a pas que le Capitaine gras qui en a parlé. Dans la presse du 6 juin (donc avant que le Capitaine écrive son rapport), il en est aussi question.
Dans la Marseillaise du 6 juin, il y a l'adresse des Aubert. Cela signifie que la veille, soit le 5 juin, il y a eu une "fuite" à l'Evêché et qu'elle n'a pu avoir lieu qu'à partir du moment où le témoignage Aubert devenait capital, c'est à dire à partir du moment où le corps a été retrouvé.
Partant de là, tous les journalistes ont du essayer de rentrer en contact avec les Aubert.
Dans le Méridional du 6 juin, le journaliste fait état d'une conversation que M. Aubert aurait eu avec les gendarmes :
Citation :
"J'ai vu, l'homme sortir de sa 304 grise. Il tenait dans ses bras une forme blanche. J'ai cru qu'il s'agissait d'un paquet dont il voulait se débarrasser en cachette"
puis il ajoute:
Citation :
"mais jamais je ne me serais douté qu'il s'agissait d'un enfant !"
Aubert ne peut faire une pareille réponse que si le journaliste vient de lui apprendre que le corps a été retrouvé.
Dans son article du 6 juin, le journaliste de La Marseillaise (celui qui a donné l'adresse des Aubert), fait état de propos qu'il attribut à Aubert:
Citation :
"Le conducteur, un homme jeune d'apparence, s'enfonçait dans les taillis, semblant tirer ou traîner de son véhicule une sorte de colis"
Par contre la conclusion :
Citation :
"Cet étrange colis qu'il traînait avec lui, dans les taillis qui bordent la route nationale était certainement la malheureuse enfant elle-même."
Il ne l’a fait pas dire à Aubert et il n'aurait sûrement pas conclu de cette façon, si Aubert lui avait parlé d'un enfant.
En conclusion, Alain Aubert a bien parlé d’un paquet :
-le 4 au gendarme de Roquevaire
-le 5 en milieu de journée au gendarme de Greasque
-le 5 en soirée au journaliste du Méridional
-le 5 en soirée au journaliste de la Marseillaise