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De toute évidence. Cela est d'ailleurs courant. Combien de fois n'ai-je pas lu le même jour plusieurs versions différentes dans la presse sur une même affaire ! Les journalistes travaillent dans l'urgence, avec obligation de résultats et si possible de scoop et transmettent donc le plus rapidement possible ce qu'ils ont pu glaner ça et là, et les sources des uns et des autres sont forcément divergeantes. Et ceux qui travaillent pour la presse à sensation ne doivent pas hésiter à broder si leurs informations sont trop maigres ou trop plates.
Il y a forcement un journaliste qui est arrivé le premier auprès des Aubert. Celui là leur a appris que le corps avait été retrouvé. Celui là, c’est vraisemblablement celui du Méridional.
Après, les autres journalistes ont pu broder, mais peut être aussi que les Aubert les ont aidés. Je dis bien peut-être. Les journaux que nous évoquons ne font pas parti de la presse à sensation. Ce ne sont que des journaux locaux.
De toute façon, au moment où les Aubert arrivent à l’Evéché, il est déjà écrit dans certains journaux qu’ils ont vu une fillette.
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Je trouve cette hypothèse parfaitement plausible sur le plan psychologique. Mais est-ce que les PV des gendarmes parlant de paquet ne sont pas antérieurs au 4, jour où Aubert a appris l'enlèvement ? Je ne me souviens plus (où plutôt, je m'y perds).
Il n’y a que le rapport de synthèse du capitaine Gras et il est du 7 juin.
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Autre objection : Aubert ne peut pas ignorer que Martinez démentira sa version de paquet et se souviendra qu'il avait parlé d'un enfant.
Qu’est ce qui te permet d’écrire cela ? Autrement dit, sur quoi t’appuies-tu ?
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Mais est-ce que ce n'est pas le contraire ? Si on a fait une battue dans ce coin-là, c'est bien parce-que quelqu'un (Aubert ? Martinez ?) avait signalé ce qu'il avait vu. Et il faut bien que l'un et / ou l'autre ait parlé d'un enfant, sinon, je ne vois pas ce qui aurait pu motiver des recherches.
La gendarmerie de Greasque a demandé à Alain Aubert de rappeler. Vraisemblablement pour connaître l’emplacement exact de l’arrêt de la 304.
Les recherches vont commencées, pas à cet endroit, mais au croisement de la Pomme.
On fait venir un chien d’Arles, mais aucun vêtement de l’enfant. Ce chien est mis en piste à partir d’un endroit où personne n’a vu d’enfant.
Tout cela n’est pas cohérent si les Aubert ont parlé d’un enfant. Par contre ça l’est s’il était question d’un paquet.
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Et surtout à cet endroit-là. Plutôt là que n'importe où ailleurs aux alentours de Marseille ?
Tu veux dire qu’il n’y a pas eu de recherche aux alentours de Marseille ? Là, je crois que tu te trompes.