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En ce qui concerne sa déposition au gendarme de Gréasque, Martinez a donné une explication qui me semble se tenir aussi bien qu'une autre. Il dit qu'il a décrit l'accident, donné la marque de la voiture et le numéro, raconté la poursuite par les Aubert et mentionné le fait qu'ils avaient vu le type s'enfuir avec un enfant. D'après Martinez, le gendarme a considéré comme superflu de mentionner l'enfant car, dans le cadre d'un délit de fuite, cela n'avait pas d'importance.
Je ne dis pas que je suis sûre que les choses se sont forcément passées comme ça. Je dis que je ne trouve pas la chose invraisemblable.
Oui mais tout cela, Martinez le dit trente ans après.
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Martinez a d'ailleurs dit quelque part - en substance : "Si j'était amené à nouveau à faire une déposition, même pour une infime bricole, j'exigerais qu'on marque tout dans le moindre détail car cette histoire m'a démontré qu'on ne pouvait jamais savoir ce qui était important ou non !"
Pareil, trente ans après.
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Et puis enfin, si Martinez n'avait pas parlé d'enfant à Gréasque, on peut penser qu'il n'aurait pas non plus téléphoné à l'évêché le lendemain. Car de 2 choses l'une :
J’attends que tu nous dises ce qui te permet de dire que le lendemain il a téléphoné à l’Evéché.
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1- Il n'en a pas parlé au gendarme parce qu'Aubert n'en a pas parlé. Dans ce cas, il n'a pas non plus de raison d'appeler le lendemain.
Mais si, il suffit qu’il lise le journal et que comme Guazzone, il fasse le rapprochement avec l’enlèvement. Et puis, il a peut être aussi une raison bassement mercantile. S’il a eu l’impression que les gendarmes n’allaient pas se presser pour retrouver son fuyard, en leur parlant de l’enlévement, ils allaient s’en occuper plus vite. C’est bien à Greasque qu’il a appelé.
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2 - Il en a parlé au gendarme parce qu'Aubert lui en a parlé. Le gendarme a considéré que ce n'était pas important et Martinez n'a pas insisté car il considérait probablement lui aussi que, dans un contexte de plainte pour accident, ce n'était effectivement pas très important. Le lendemain, il apprend l'enlèvement et voit bien entendu les choses sous un tout autre aspect. Et il appelle. Je trouve que ça se tient.
A part que ce n’est pas le lendemain, mais seulement le surlendemain qu’il appelle.
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Je ne crois pas qu’ils se déplacent pour le paquet. Ils avaient d’autres éléments concordants avec l’individu recherché.
Lesquels ? Si les éléments auxquels tu te réfères n'impliquaient pas la mention d'un enfant, ils n'avaient aucune raison de suivre la piste de cet accident suvi de fuite, dont les seuls points communs avec l'enlèvement étaient la couleur de la voiture et le fait que le conducteur soit jeune.
Une voiture grise, un homme jeune et bien habillé, ce n’est que la description faite par la presse de l’individu recherché.
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Mais c'est exactement ce que je dis dans un post à Arlatan. Si ni Aubert et ni Martinez n'avait parlé d'un enfant, Alessandra n'aurait pas pris leur témoignage au sérieux. Or, il l'a prix au sérieux. Il faut donc bien qu'ils aient parlé d'un enfant. Ou tout au moins que l'un des 2 l'ait fait. Autant que je me souvienne, c'est Martinez qui a appelé le 1er
Qu’est ce qui te permet de dire que Martinez et Aubert ont appelé à l’Evéché et que Alessandra a pris leur témoignage au sérieux.