Citation :
S'il voulait réussir son coup, il n'avait pas intérêt à multiplier les manoeuvres, qui ralentissaient le processus d'enlèvement et augmentaient ses chances de le faire repérer.
Il y a comme un paradoxe dans votre raisonnement. D'une part vous écrivez ce que je cite, d'autre part, pour répondre à mon interrogation sur le fait qu'il y a sur le croquis une zone invisible depuis l'endroit supposé où se gare la voiture, qu'il a pu faire un tour.
Or, ce tour suppose monter au moins 50 m dans l'impasse d'Albe, ou s'engager, au risque d'être vu par Rossano, dans la route intérieure.
D'autre part la place de la voiture ne fut pas au procés l'élément important du plan, sinon l'impossibilité pour quelqu'un qui prétend ne pas connaitre la cité, de le dessiner. C'est l'argument majeur de ceux qui voient dans ce croquis une pièce à charge.
Ceux qui le qualifient de gribouillis n'ont pas tout à fait tort. Il va contre la tendance naturelle des gens de la rue, à faire aparaitre des détails significatifs pour eux comme le platane où un camion. Le seul élément de ce type présent dans ce dessin, le muret, est apparu dans la presse.
Mais il se trouve que je mets au défi à quiconque de faire un tel croquis sans prendre de mesure. J'ai une certaine habitude dans ce genre de choses et , déjà les proportions de l'inmeuble relève de l'impossible, l'exactitude des angles et des proportions des rues adjacentes, du miracle. Ce plan n'est pas soufflé ou copié, il est calqué.
Ceci dit, ces considérations ne remettent en cause aucune croyance. Les manipulations de preuves et la culpabilité de C. Ranucci sont compatibles.