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Message non luPosté :14 janv. 2008, 09:36 
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bonjour à toutes et à tous

on sait (ex. Mr Guazonne) que l'on peut faire des rapprochements avec n'importe quoi où avec en ce cas, peu de choses.

Je n'aurai pas tenu compte des différents dires des Aubert si on avait pas retrouvé la petite....

Il faut absolument trouver une explication rationelle à ce qui a été dit à la gendarmerie...


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 11:18 
Citation :
Pour ce qui est des Aubert, il faudrait juger sur les mots et les faits établis. Pas sur le fait d'avoir osé ou pas suivre l'inconnu dans les fourrés. Un type qui s'enfuit est un type en faute qui a quelque chose à se reprocher et qui peut donc être dangereux. Je trouve que si on ne le suit pas, c'est humain, mais on peut ensuite au moins aller à la police signaler ce fait hors du commun.
Oui, bien sûr qu'on peut et même qu'on doit aller signaler un délit de fuite.
Mais normalement, c'est la victime de l'accident qui le fait. Ce sur quoi je m'interroge (et je ne suis pas la seule) c'est sur ce qui a pu pousser les Aubert à aller eux aussi signaler la chose à la gendarmerie alors qu'ils savaient que Martinez allait le faire. J'ai déjà exposé les différentes explications que je pourrais trouver à cela mais ne suis sûre d'aucune


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 11:30 
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:mrgreen:
Il me semble qu'il y a une certaine confusion par rapport à mon dernier message de ce fil posté le 13 Jan 2008 à 21:25.
Je m'explique.
Hier, dans le cours de la discussion, notre amie Laurence parle de la notion de non assistance par anticipation.
Elle explique ce que c'est, donne un exemple et exprime son idée que si les Aubert ont vu l'enfant, cette notion s'applique, avis de gendarme à l'appui.
Jean-Pascal intervient pour dire que ce n'est pas le cas à son avis, dans la mesure où selon lui la scène de la fuite de l'individu avec l'enfant ne présente pas de signes de violence.
Il donne également un contre-exemple (par rapport à son hypothèse sur la nature de la scène) où manifestement cela devrait s'appliquer.
C'est là que j'interviens pour demander à JP ce qu'il pense de cette non assistance par anticipation par rapport à la situation que j'exprime dans ma question.
Mon but n'était bien sûr pas de dire que les Aubert auraient du faire ceci ou cela (*), mais de savoir (du moins, y réfléchir) si la question de la non assistance (avec ou sans anticipation d'ailleurs) est opportune (et vraisemblable) du point de vue des Aubert, des gendarmes et des policiers, tenant compte du cours (en partie supposé) des évènements et de l'évolution des témoignages.

(*) comment pourrais-je leur demander pareille intervention alors que pour moi les Aubert n'ont vu qu'une voiture après le tournant en épingle ?


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 11:31 
Citation :
C'est un peu ce que qu'ont fait les Aubert en voulant contacter une gendarmerie locale le jour même de l'accident mais en vain et le lendemain en appelant la gendarmerie de Roquevaire.
Peut-être n'ont ils pas été assez insitants ou pas assez clairvoyants parce que peut-être ne sont ils pas certains à 100% de ce qu'ils ont vu.
Je suis certain que l'on ne pense pas au pire à ce moment là. Surtout si la scène n'est pas grave ou violente.
S'ils avaient vu la petite trainer sur le sol par le bras, là j'ose espérer qu'ils seraient intervenus.
Oui, c'est exactement ce que j'aurais le plus tendance à penser. Quoi qu'ils aient vu, ce devait être quelque chose qui, sur le moment, ne leur avait pas paru particulièrement préoccupant.
S'ils ont quand même éprouvé le besoin d'aller signaler la chose à Roquevaire alors qu'ils savaient que Martinez le ferait, c'est qu'à la réflexion quelque chose a dû les turlupiner et qu'ils n'étaient pas s0rs que Martinez en parle ou en parle de manière suffisamment insistante.

Si ça se trouve, c'est peut-être même quelque chose de tout bête : en admettant que les Aubert n'aient pas vu d'enfant (ou plus exactement ne l'aient pas identifié comme tel - paquet -), je pense qu'en y réfléchissant, ils ont pu se dire que l'attitude de l'homme n'était pas normale : sachant que son numéro était noté, il devait bien savoir qu'il était de toute manière grillé et qu'il agravait son cas en ne coopérant pas. Ils ont dû se dire que, pour réagir comme cela, c'est qu'il avait forcément quelque chose à se reprocher et que, même si l'identification du type par le numéro était certaine, il pouvait être urgent d'intervenir tout de suite.


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 11:46 
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Quand je lis les différentes tentatives d'explication, je ne peux pas m'empêcher de relever cette situation incroyable où lorsqu'on parle des Aubert il faut envisager

"ce qu'ils auraient vu",

"ce qu'ils auraient cru voir",

"ce qu'ils auraient dit avoir vu"

et "ce qu'on a noté qu'ils auraient dit".

ethink edoh


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 11:51 
Citation :
:mrgreen:
Il me semble qu'il y a une certaine confusion par rapport à mon dernier message de ce fil posté le 13 Jan 2008 à 21:25.
Je m'explique.
Hier, dans le cours de la discussion, notre amie Laurence parle de la notion de non assistance par anticipation.
Elle explique ce que c'est, donne un exemple et exprime son idée que si les Aubert ont vu l'enfant, cette notion s'applique, avis de gendarme à l'appui.
Jean-Pascal intervient pour dire que ce n'est pas le cas à son avis, dans la mesure où selon lui la scène de la fuite de l'individu avec l'enfant ne présente pas de signes de violence.
Il donne également un contre-exemple (par rapport à son hypothèse sur la nature de la scène) où manifestement cela devrait s'appliquer.
C'est là que j'interviens pour demander à JP ce qu'il pense de cette non assistance par anticipation par rapport à la situation que j'exprime dans ma question.
Mon but n'était bien sûr pas de dire que les Aubert auraient du faire ceci ou cela (*), mais de savoir (du moins, y réfléchir) si la question de la non assistance (avec ou sans anticipation d'ailleurs) est opportune (et vraisemblable) du point de vue des Aubert, des gendarmes et des policiers, tenant compte du cours (en partie supposé) des évènements et de l'évolution des témoignages.

(*) comment pourrais-je leur demander pareille intervention alors que pour moi les Aubert n'ont vu qu'une voiture après le tournant en épingle ?
Je vais être honnête, je ne connaissais pas cette notion de non assistance par anticipation.
Il y a ce site qui donne des éléments intéressants sur le délit de non assitance à personne en danger (ou en péril).
http://www.chez.com/jurisfac/prive/penal/co2penal.htm

Je pense que tout est résumé dans ce paragraphe :
"Pour que l'infraction de non-assistance à personne en danger soit retenue, il faut qu'une personne soit en péril, puisque c'est précisément cette situation qui motive le secours nécessaire. On peut se poser la question de savoir ce que veut dire le terme " péril ". Il n'existe pas de définition légale. L'état de péril serait un état dangereux, une situation critique qui fait craindre de graves conséquences pour la personne qui y est exposée : elle risque soit de perdre la vie, soit des blessures, soit une altération grave de sa santé...Bref une menace sérieuse pèse sur la personne physique."


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 12:05 
Citation :
Quand je lis les différentes tentatives d'explication, je ne peux pas m'empêcher de relever cette situation incroyable où lorsqu'on parle des Aubert il faut envisager

"ce qu'ils auraient vu",

"ce qu'ils auraient cru voir",

"ce qu'ils auraient dit avoir vu"

et "ce qu'on a noté qu'ils auraient dit".

ethink edoh
On essaie de comprendre donc d'interpréter ce qu'ils ont déclaré.

Si on s'en tient stricto sensu aux déclarations aux gendarmeries, alors ils ont vu un type s'enfuir avec un paquet, point barre.
Cette situation ne présentait aucun danger ou péril particulier pour personne. On ne comprend alors pas très bien pourquoi ils auraient essayé même en vain d'alerter une gendarmerie locale.
Encore une fois, c'était à M Martinez de porter plainte, pas à M Aubert.


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 13:11 
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J'ai lu le texte proposé par Jean-pascal, (merci) il est clair:

Eux, appellent celà péril immédiat (non-assistance à personne en danger)

péril imminent (non assistance à personne en danger par anticipation)

Immédiat: qui est en train de se passer

imminent: qui va se passer.

L'histoire de l'épouse qui prend des médicaments: péril immédiat: son mari la veille toute la nuit

le lenaemain, il part travailler laissant sa femme en détresse; péril imminent.


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 13:23 
C'est vrai que la notion de non assistance à personne en danger par anticipation est très élastique.

Si on la prend au sens le plus étroit, le mari dont tu parles pourrait être inculpé.

De même, il arrive toujours un âge où on est bien obligé de laisser un enfant aller tout seul à l'école. Il n'y a pas d'âge légal, tout est laissé à l'appréciation des parents, qui sont en principe les mieux placés pour savoir à quel moment leur enfant en est ou non capable. Etant donné le nombre de voitures et de motos qui circulent dans les rues, même dans les plus petits villages, on peut considérer que le chemin de l'école présente de nos jours un péril évident, ou imminent.
L'enfant est écrasé sur le chemin de l'école le premier jour où il s'y rend tout seul. Va-t-on accuser les parents de non assistance à leur enfant par anticipation ?


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 13:34 
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Bonjour Danou, selon moi, ton exemple n'en est pas un.

Pour tous les périls, il existe d'emblée une situation critique.

Quelqu'un que tu vois enjamber son balcon, tu vas présumer qu'il veut sauter.....

Les enfants à l'école, c'est comme nous quand on prend la voiture...c'est un cercueuil ambulant....Pourtant on la prend et on prend les enfants aussi.

Pour résumer, pour tous les périls, il y a un point commun: on doit porter assistance.....où alerter.


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 13:45 
Je vois bien la différence entre l'exemple que tu donnes et les miens.

Il faudrait peut-être faire la différence entre "danger imminent" et "danger par anticipation".
Danger imminent, pour moi, c'est la personne qui enjambe son balcon et dont on peut supposer qu'elle va sauter dans les secondes qui suivent.

"Danger par anticipation", cela pourrait être le fait de savoir que cette personne a déjà essayé ou menacé de se jeter par la fenêtre dans un passé plus ou moins récent et de n'avoir rien fait pour essayer de l'en empêcher (en avertir ses proches, la conduire chez un psy, la faire dormir au rez-de-chaussée, ou autre selon la situation ...).

En réalité, je me rends compte que cette notion doit être bougrement difficile à interpréter et pourrait bien devenir, si on décidait de l'appliquer couramment sur le plan judiciaire, une mine d'or pour les avocats.


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 13:48 
Mais dans le cas qui nous intéresse, je ne vois pas comment on peut voir une situation périlleuse dans une scène furtive (2 ou 3 secondes) où un type s'enfuit avec un gosse.

Est ce qu'un gendarme pourrait recevoir un témoignage d'une personne venant dire :"j'ai vu un type griller un stop, prendre la fuite et plus loin il s'est arrêté et a pris la fuite avec un gosse dans les fourrés."
Vous croez que le gendarme va réagir en disant :"il y a sûrement danger pour l'enfant, je vais prévenir mon supérieur !"
Faut pas rêver !


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 13:51 
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Je vais t'embrouiller un peu plus , Danou :P

ce dont tu parles est le péril constant, donc, à moi de faire surveiller 24h sur 24 ta suicidaire, on ne peut pas faire grand'chose.


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Message non luPosté :14 janv. 2008, 14:04 
Bon, tu as gagné. Je capitule. Mon crane ne va pas tarder à se fendre en mille morceaux.

Je ne peux qu'espérer que nous n'allons pas vers une judiciarisation de la société à l'Américaine. J'en ai déjà eu un avant-goût en Allemagne et je sens bien que c'est en train de se faire - lentement mais sûrement - en France.
Et c'est la dernière chose que je souhaite pour mon pays. Je crois que je préfèrerais encore la bordélisation généralisée.
J'exagère mais à peine.


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Message non luPosté :17 janv. 2008, 13:14 
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bonjour, celà fait longtemps que je n'ai pas posté, ni même consulté le site, et voilà: je rechute.
pour moi, sur ce sujet, le plus important réside dans ce terme! non assistance à personne en danger. j'ai toujours pensé que les Aubert ont vu quelquechose de "pas net" et peut être pas nettement. en tout cas de quoi, se poser question par la suite ,et encore plus lorsqu'ils ont du entendre parler de l'enlèvement sur Marseille.
les Aubert ont certainement voulu rendre service à la justice, par leurs appels téléphoniques du début. et ils étaient surement très attendus à l'évéché pour reconnaître Ranucci. lorsqu'ils émettent un doute, c'est une catastrophe pour la police. personne n'a reconnu ranucci, le petit, le garagiste, témoins de l'enlèvement. la police a du parler des preuves qu'ils avaient contre ranucci, leur dire qu-ils étaient sur de leur fait, mais que s'ils ne le reconnaissait pas, ils seraient forcés de le le remettre en liberté (sous-entendu)"par leur faute". on a pu aussi leur glisser la question de la non assistante à personne en danger, leur mettant sous les yeux le fait que la petite a été assassiné presque sous leurs yeux (c'est eux qui le disent).
ce qu'ils ont vu, je n'en sais rien, mais peut etre simplement un gars tirant violemmant une gamine en pleine nature ,peut etre deja troublant.
maintenant , et celà n'engage que moi, je pense qu'ils ont vu une simca et non pas la 304 qui était déja plus loin. le truc du numéro d'immatriculation relevé n'a jamais été clair et Mr martinez dans un reportage, je sais plus lequel, dit qu'il leur a demande de "confirmer" le numéro. ce qui sous entend qu'il 'avait déja. et il est possible aussi que ce que les Aubert ont vu était suffisemment "troublant" pour qu'il ne prête aucune attention à la voiture et avoir juste l'envie de s'en aller le plus vite possible.


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