Citation :
En réalité, que ce soit une borne ou pas n'a aucune importance. D'abord parce que les bornes changent de place avec les remodélations des routes (et oui!), puis parce que son unique intérêt serait de démontrer que la voiture n'est pas constamment à la même place lors de la reconstitution.
On sait qu’il y a 70m entre la borne de 74 et l’aplomb. Donc, si c’est vraiment cette borne que l’on voit sur la photo de la scène reconstituant l’extraction de la fillette de la 304 et la fuite dans la colline, cela signifie que la 304 était arrêtée à plusieurs dizaines de mètres de l’aplomb et donc de l’empreinte de sabot.
C’est donc une information de la première importance, surtout dans la mesure où aux jurés, il a été dit que Ranucci s’était arrêté
exactement à l’aplomb.
Et puis, cela ne "colle" absolument pas avec l'empreinte, mais cela je crois que vous l'avez compris.
Citation :
Sa présence pourrait expliquer le cercle des gendarmes par exemple, son absence ne démentirait pas non plus l'endroit où ce cercle est placé.
Je ne vois aucun lien direct entre le cercle et la borne.
Citation :
Il y a une chose à remarquer. L'endroit de l'aplomd du Lieu du crime est un endroit qui a subi des travaux récents. Le bord du fossé, surélevé côté colline le montre, le fait que plus tard il ai fallu construire une margelle, aussi.
En 74, il y avait deux margelles de chaque côté de la route.
Citation :
Si vous observez bien les cartes et les photos vous verrez que c'est un endroit où les eaux coulent et avaient donc surement tendance à envahir la route. D'où le talus surélevé, puis une margelle et aujourd'hui un soupirail.
Si vous observez bien les photos, vous constatez qu’il y avait un fossé (et non pas un caniveau) qui récupérait les eaux pluviales. Au droit de la première margelle (environ 20m de l’aplomb) un collecteur traversait la route. Il y avait un peu plus loin (en allant vers le croisement) une autre margelle, au droit d’un autre collecteur traversant également sous la chaussée.
Rien ne permet avec une installation pareille, d’affirmer que les eaux avaient «
surement tendance à envahir la route ».