Citation :
Il n’y a pas eu débat en 1974/1976, CR , le jours de la reconstitution, s’est engagé sur le talus sans hésitation, semble-t-il, en tout cas le PV ne relate pas d’incident à ce moment, c’est plus tard au moment de refaire le geste de poignarder la petite que CR, à l’invitation de son avocat, dira ne plus se souvenir et refusera de collaborer…..
Qu’il n’y ait pas eu débat, sur ce point, en 74/76, c’est exact.
Tout le reste, c’est du Gérard Bouladou et cela est faux.
Le jour de la reconstitution, Ranucci ne s’est pas engagé sur le talus sans hésitation, il n’a pas mimé cette scène là. Comme on le voit sur la photo, c’est un policier qui a tenu ce rôle.
Sur les photos montrant, au bord de la route, la juge en grande discussion avec les Aubert, nous ne voyons pas Ranucci. Pourquoi n’était-il pas là ?
Pour la reconstitution de la scène de crime, c’est encore Gérard Bouladou qui invente que Ranucci aurait refusé de refaire ces gestes. Me Le Forsonney conteste formellement cette accusation. Il l’a dit publiquement à Gérard Bouladou.
Ranucci n’avait pas besoin du conseil de ses avocats pour ne pas refaire ces gestes, puisque apparemment, il avait déjà refusé de mimer la scène de l’extraction de l’enfant de la voiture et la fuite dans la colline.
Citation :
Vous imaginez bien qu’une voiture placée ce jour là à 70mètres de l’aplomb du lieu de la découverte du corps aurait attirer l’attention des avocats qui l’auraient dénoncer à coup sûr……, surtout après la rétractation.
…., enfin il me semble !…
Et bien non justement.
D’abord le jour de la reconstitution, Ranucci ne s’est pas encore rétracté. C’est donc quelqu’un qui se dit « obligatoirement » coupable, que les avocats ont accompagné ce jour là.
Ce jour là, avec les pièces qui sont dans le dossier, personne ne savait exactement à quel endroit la 304 s’était arrêtée. Ni la juge, ni les avocats, ni même les gendarmes.
C’est bien pour cela qu’il y a eu discussion en bord de route, et que là, ce jour là, les Aubert ont désigné un endroit, qui n’était certainement pas très loin de l’aplomb. Pouvaient-ils dire autre chose ?
Les avocats de Ranucci n’avaient aucun élément qui leur permette de contester la position donnée par les Aubert. A plus forte raison s’ils avaient accepté que Ranucci ne participe pas à la discussion.