Citation :
Je viens justement de téléphoner à mon père et dans la foulée je viens de parler à un gérant de bar PMU (ce dernier ayant tenu pratiquement toute sa vie des débits de boissons). Les deux sont unanimes pour dire qu'il n'ont jamais entendu dire, même dans un petit bourg, qu'il y avait des bars non PMU, qui récoltaient les tickets de tiercé pour qu'ils soient validés dans un bar PMU.
En clair, vous m’opposez, à une situation que j’ai personnellement vécu, le fait que votre père, qui apparemment ne faisait son tiercé que dans un PMU, et votre gérant de bar PMU, vous ont dit, ne pas d’avoir entendu dire que………………………………… ou plus probablement, qu’ils ne se souviennent pas d’avoir entendu dire que…………………………
Citation :
Peut-être que dans un village très reculé, cela peut se faire.
Vous admettez donc la faisabilité de la chose.
La situation que j’ai, je le répète, personnellement vécu, se passe dans les Bouches du Rhône dans une agglomération qui, à l’époque, comptait environ 5000 âmes. Il y avait 4 bars et aucun n’avait de licence PMU. Dans le bar, où il m’arrivait de faire un tiercé, les bordereaux étaient collectés jusqu’à 12h, pour être portés à la ville voisine (6km – 35000 habitants). Ce n’est donc pas ce que nous pouvons appelé, un village reculé.
D’ailleurs, il n’y a pas de village reculé dans le 13.
Citation :
Mais dans une ville comme Marseille cela n'est pas possible.
Et pourquoi donc ? pourquoi ce qui serait possible dans un bar de village, ne le serait-il pas dans un petit bar de quartier ?
Le nombre d’établissement détenant une licence PMU est aujourd’hui de l’ordre de 9800 sur le territoire (y compris les DOM). Certaines informations font apparaître que ce nombre a progressé de 600 en 2008, et que pour 2009, il est prévu l’ouverture de 400 nouveaux points de vente.
Tout ça pour dire qu’en 1974, on devait être loin du chiffre actuel.
Maintenant, il faut comparer le nombre de point de vente, avec le nombre de commune, voire de débit de boisson, en tenant compte que dans les villes, il y avait plusieurs point de vente.
Pour avoir une licence, il faut faire acte de candidature (déposer un dossier). C’est quand même le PMU qui choisi. On comprend bien que l’intérêt du PMU, c’est d’accorder une licence aux établissements d’une certaine taille (importance de la clientèle), en n’oubliant pas que dans un point PMU, on peut parier pour le tiercé, mais aussi pour toutes les courses.
Visiblement, le Sympatic bar n’a pas la taille « critique » pour que lui soit accordé une licence PMU.
Citation :
Il faut comprendre que les gérants des bars PMU, le Dimanche matin, s'ils prennent un pourcentage sur chacun des tickets validés, assurent surtout leur recette sur les apéros qui sont consommés. Et le Dimanche matin, dans les bar PMU, il y en a souvent beaucoup. Alors, pourquoi des gérants de bars PMU dans une grande ville comme Marseille, tolèreraient-ils que des bars non PMU les privent d'une grande partie de leur recette, que sont les apéros que consomment les joueurs de tiercé.
Quelle idée farfelue………………..
Vous oubliez d’abord, que le « client » qui se présente dans un PMU, pour faire son ou ses paris, n’a aucune obligation de consommer.
Vous oubliez simplement ensuite que l’immense majorité des joueurs de village ou de quartier, ne se déplaceraient pas pour allez à la ville ou en centre ville pour faire le tiercé.
Ce ne sont donc pas des clients potentiels.
De là, difficile d’imaginer que les gérants de PMU puissent évoquer une perte de recette. Surtout que cette recette du dimanche, doit être « intéressante » ; Sinon, ce n’est pas la peine de garder le PMU.
Prenons l’exemple d’un petit bar (à Marseille si vous voulez). En face de lui, de l’autre côté de la rue, il y a un bar PMU.
Le dimanche matin, les habitués du petit bar vont boire des apéritifs……..au petit bar.
S’ils veulent faire leur tiercé, ils traversent la rue et entrent au Bar PMU.
S’ils ne consomment pas, le gérant du bar PMU ne peut rien leur dire.
Imaginons maintenant que le gérant du petit bar, envoie son fils ou sa femme au bar PMU, pour faire valider les tiercés de ses clients.
Là, pareil, le gérant du bar PMU ne peut rien dire. D’ailleurs, s’il disait quelque chose, les paris des clients du petit bar pourraient aller vers un autre PMU.
Si nous transposons la même situation (petit bar en face d'un PMU) dans un chef lieu de canton. Là, le bar PMU est tout seul dans cette ville.
Les habitués des autres bars de la ville viennent faire leur tiercé au PMU.
Qu'est-ce qui les empéchent d'aller boire leurs apéritifs au petit bar d'en face, plutôt que de les prendre au bar PMU ? Rien.
Et le gérant du Bar PMU ne peut rien dire.
Ce qui est vrai pour le petit bar qui fait face à un bar PMU, l’est encore plus pour un bar de village, ou de quartier, situé à bonne distance (plusieurs km ou dizaine de km) du point PMU.
Citation :
Je vous le demande sans agressivité, mais sur quoi vous basez-vous pour affirmer que le sympatic' Bar n'était pas un bar PMU en 1974?
Un témoignage fiable, un document plus ou moins officiel.
Non, pas de document, mais en regardant « avec attention », je constate que ce n’est pas possible.
Par la situation que j’ai vécu, je comprend très bien ce que veut dire Spinelli.
Citation :
Si c'est uniquement parce que monsieur Spinelli lorsqu'il répond aux questions de G. Bouladou n'introduit jamais le mot PMU dans ses phrases, alors, pardonnez moi, mais je ne pense pas que cela soit un argument valable pour affirmer que le sympatic' Bar n'était pas un bar PMU en 1974.
Je n'ai jamais avancé cela comme un argument pour montrer que le sympatic bar n'était pas un point PMU.
Si c'est ce que vous avez retenu, vous vous êtes trompé.
Il y a une autre indication qui montre que le sympatic bar n'était pas un point PMU.
Cette indication vous la connaissez. Vous avez bien écrit:
Citation :
Pat31 :
« Justement, au sujet de l’heure de clôture, est-ce que tous les bars PMU clôturaient à la même heure, ou y avait-il des exceptions et qu’elles étaient-elles » ?
Monsieur X :
« Tous les bars PMU clôturaient à 13H00, car la course qui représentait le tiercé était toujours la 5ème ou la 6ème. Il n’y avait que dans les régions montagneuses où dans les îles que l’heure de clôture pouvait être différente ».
Pat31 :
« Donc, dans un bar PMU d’une grande ville française comme Marseille, le propriétaire de ce bar pouvait-il clôturer les paris à 11h30 » ?
Monsieur X :
« Tout d’abord comme je viens de le dire, non.
Ensuite, cela n’était pas à son avantage, financièrement parlant, puisque celui-ci touchait un pourcentage sur les paris. Et puis si ç’était le cas, il aurait eu automatiquement ‘’des compte à rendre’’ au PMU.
Si le sympatic bar arrêtait de prendre « les tiercés » à 11h30, alors que les « PMU » les arrêtaient à 13h, c’est que le sympatic bar n’était pas un PMU.
C’est aussi simple que cela.
Vous avez écrit aussi:
Citation :
La façon dont je reçois votre ''fil'' me donne à penser que vous êtes absolument catégorique sur ce que vous avancez.
Comprenez bien que si cela est vrai, le témoignage de Spinelli, de passablement embrouillé qu'il était (dixit par exemple ''le soleil dans les yeux'' qui se transforme en ''éblouissement concécutif au passage de l'obscurité à la lumière'' commencerait à basculer doucement dans l'affabulation, voire... le mensonge.
Je serais curieux de savoir, en quoi le fait que le sympatic bar ne soit pas un point de vente PMU, tendrait à faire basculer le témoignage de Spinelli dans l’affabulation.
Au passage, je vous reprends sur un point totalement faux.
Spinelli n’a jamais parlé ''d’éblouissement concécutif au passage de l'obscurité à la lumière''.
Pour résumer, il y a trois raisons qui me font dire que le sympatic bar n'était pas un point PMU:
- On pouvait faire son tiercé ailleurs que dans un PMU. Je l'ai vécu. Il n'y a aucune raison que Spinelli n'ai pas connu la même situation.
- Le sympatic bar par sa taille et sa situation ne pouvait pas avoir de licence PMU.
- L'horaire de clôture de la "fin des paris" n'est pas conforme à celui appliqué dans les établissement à l'enseigne du PMU.