Citation :
Merci Jacques. Voici la retranscription de l'interview de Cubaynes où il est supposé avoir dit que "le rapprochement s'imposait" [entre l'enlèvement de MDR et ce que racontait Mattéi
Ce genre de détournement de l'attention ne vous conduira jamais à rien, du moins avec moi. Il ne fait qu'illustrer cette volonté bizarre de donner raison à Bouladou et envoyer Perrault à la poubelle. Pour ce faire vous n'hésitez pas à accuser Mme Mattei de deux délits sans en avoir aucunes preuves. Ni Bouladou ose l'écrire, quoique personne n'est dupe sur ce qu'il essaye de faire.
Personne ne peut prouver qu'elle n'a pas déclaré à la police avant le 3 juin, et la corruption de témoin ne lui est pas imputable. Elle le serait dans l'hypothétique cas où elle fut tentée, à Mme Mathon.
Relisez bien la déposition devant Mlle Brugère et celle de Mme Barraco à Lions:
Citation :
«Madame Mattéi a voulu signaler ce fait au commissariat de Saint-Just. Je l'ai accompagnée. Nous avons signalé les faits, mais je ne peux dire car je ne m'en souviens plus, si le planton a enregistré notre réclamation.
Pour ma part, je considère que ma fille n'a jamais été victime d'une tentative d'enlèvement et cette affaire ne m'intéresse en aucune façon. Contrairement à ce qui a été dit, je n'ai jamais déposé de plainte, seule ou en compagnie de madame Mattéi. Je n'ai rien d'autre à déclarer.»
Cette déposition est souvent utilisée pour essayer de démontrer que Mme Mattei affabulait, puisque Mme Barraco déclare qu'elle considère que sa fille n'a pas fait l'objet et qu'elles n'ont pas déposé plainte.
Mias dites-moi, c'est quoi la définition légale de réclamation? Ça existe? Dans ce PV Mme Barraco tout simplement donne raison à Mme Mattei. Elles ont signalé les faits au commissariat. Croyez-vous que des faits de ce genre se recoivent dans un commissariat avec un: ah bon? On ne signe rien quand on vient parler d'un pédophile?
Dans le deuxième livre de Bouladou on trouve cette perle:
Citation :
Gilles Perrault cite ensuite l’interview du commissaire central Cubaynes qui aurait déclaré au journaliste de La Marseillaise, Jean-Noël Tassez :
« Nous avons peut-être d’autres témoins. Ainsi, il y a un mois, deux fillettes étaient l’objet d’une tentative d’enlèvement à Marseille. Le signalement qu’elles donnèrent de l’individu qui les avait abordées correspond aussi dans les grandes lignes à celui de Ranucci. Mais il y a plus : le motif choisi pour attirer les deux enfants était le même que pour la petite Maria-Dolorès : le chien noir. Vous savez, ceci vaut tous les signalements. »
Et alors que les faits signalés par le commissaire central comportent tous les « ingrédients » contenus dans les articles cités ci-dessus, les mêmes erreurs, et donc correspondent aux faits survenus dans la cité “Les Cerisiers”, Gilles Perrault déduit qu’il s’agit de l’affaire de la cité “Les Tilleuls” !
Cela n’est pas sérieux.
J’ai eu au téléphone Alain Barraco au mois d’octobre 2003. Il n’a aucun souvenir d’avoir été le témoin d’une tentative d’enlèvement en juin 1974.
Il avait six ans au moment des faits.
Notez rapidement que cet enfant de six ans, lui est crédible même trente ans après.
D'autre part notez le style poudre aux yeux. L'interview de Cubaynes est utilisée pour démonter que Perrault se trompe d'affaire (discutable). Mais l'important est là: un satyre au chien noir.
Notez aussi que, au cas où, le conditionnel est utilisé: Cubaynes qui aurait déclaré au journaliste. Cela s'appelle nager et surveiller les vêtements. C'est suffisant pour dire que Perrault n'est pas sérieux mais on ne va tous de même pas trop croire un journaliste. Edifiant!