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Message non luPosté :27 févr. 2009, 19:38 
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Citation :
Je vais vous laisser "travailler" ;vous le faites bien;je me retire du forum un certain temps...J'aimerais tellement que vous prouviez l'inocence de Ranucci...bon courage...
Trouver un fait inconnu de la juridiction, au moment où fut prononcé le verdict, jetant un doute raisonnable sur la culpabilité du condamné, sera largement suffisant pour moi. Il y en a déjà quelques-uns. Les uns rejetés par la comission, les autres pas encore présentés.

Au revoir.


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Message non luPosté :27 févr. 2009, 19:56 
Citation :
Bah c'est au choix
un coup c'est paquet assez volumineux, un coup c'est un enfant
C'est 50 50.
Cela dépend de ce que l’on veut voir.
Si on s’arrête aux deux options données par A. Aubert, alors oui, on peut dire que c’est du 50/50.

Si nous regardons dans les journaux du 6 juin, ceux qui parlent d’un paquet ou colis et ceux qui parlent d’un enfant, nous aurons un autre rapport, qui ne sera pas équilibré du tout.
Et là, ce n’est pas la loi du nombre qui nous donne la vérité, bien au contraire.

La vérité, justement, c’est ce que je cherche. Les Aubert ont-ils vu un paquet ou un enfant ?
C’est donc 100%, d’un côté ou de l’autre, mais c’est 100%.
Mise à part les dépositions des Aubert, il y a suffisamment d’éléments pour tenir pour vrai :
- que le paquet n’est une affabulation de personne
- que les Aubert n’ont pas vu d’enfant.
Citation :
non, c'est bien plus fragile que cela.
D'ailleurs, il suffit de lire la 1ère phrase de la déclaration de M Aubert à l'Evêché pour avoir de sérieux doutes sur la reconnaissance de C Ranucci par le toulonnais. Ce n'est pas lui qui a montré le suspect aux policiers mais ces derniers qui lui ont présenté ("l'homme que vous me présentez et que vous me dites se nomer C Ranucci...etc...etc..).
Comme reconnaissance spontanée, on fait mieux !
Et certains journaux ont même écrit que les Aubert ne l'avaient pas reconnu lors de la présentation. Relisez donc les coupures de presse que je vous ai envoyées.
Ca laisse perplexe non ?
Ce n’est pas parce que les Aubert n’ont pas reconnu Ranucci, qu’il faut en conclure que ce n’est pas lui qu’ils ont vu.
Citation :
Pour ma part, je doute qu'ils aient eu le temps de bien voir l'homme qui s'est enfui dans la colline, ce qui explique cette confusion.
Oui, je suis d’accord. Cela illustre exactement ce que je dis. Ils n’ont pas bien vu, donc ils ne l’ont pas reconnu. Nous ne pouvons en déduire pour autant que ce n’était pas lui.
Citation :
Citation :
Ce qui est extraordinaire, c’est d’échafauder des hypothèses qui s’appuient sur des faits non avéré.
Ce qui est extraordinaire, c’est de donner « du poids » au paramètre « sincérité ».
vous faites exactement la même chose, mais vous ne voulez pas l'admettre.
Facile à dire, mais moins facile à démontrer.
Où et quand ai-je avancé une hypothèse qui ne s’appuie sur aucun élément connu ?
Où et quand ai-je présenté un élément en évoquant comme argument la sincérité que je pouvais trouver dans l’expression de son auteur ?


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Message non luPosté :27 févr. 2009, 21:46 
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Citation :
Mise à part les dépositions des Aubert, il y a suffisamment d’éléments pour tenir pour vrai :
- que le paquet n’est une affabulation de personne
- que les Aubert n’ont pas vu d’enfant.
Je ne suis pas d'accord du tout avec cette affirmation.

Quels sont ces éléments suffisamment nombreux qui permettraient de la tenir pour vraie ?

_________________
Argumenter avec les imbéciles, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon.
D'abord, le pigeon va renverser les pièces et chier sur l'échiquier.
Puis, il se pavanera comme s'il avait gagné la partie.


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Message non luPosté :27 févr. 2009, 22:54 
Les articles de journaux qui montrent que dès le 5 juin au soir, les Aubert ont parlé du paquet aux deux premiers journalistes qui sont venus leur apprendre la découverte du corps.
Et l'autre article d'un journaliste qui lui a entendu parler du paquet, dans l'après midi du 5, sur le lieu de la découverte du corps.


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Message non luPosté :27 févr. 2009, 23:08 
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Citation :
vous êtes certain qu'il a bien vu C Ranucci ? lui qui n'a jamais avoué s'être enfui nulle part sur la rn8bis, ni à sa mère, ni à ses avocats.
Citation :
Oui, certain, jusqu’à ce que l’on m’apporte un élément indiscutable, un fait avéré , du contraire.
Je ne suis bien sûr pas d'accord avec ça non plus.

Si je ne me trompe pas, pour affirmer cela, tu te bases sur l'interpellation qu'Alain Aubert aurait lancée à Ranucci et sur l'aveu que Ranucci en aurait fait devant les psy (?)

Je ne vois pas pourquoi cet élément serait plus fiable que d'autres dans les aveux.

Je ne vois pas non plus comment on peut accorder du crédit à cette affirmation d'Aubert le 6 juin.

Surtout, je ne peux pas oublier
- que le dépot de plainte de MArtinez ne renseigne les Aubert ni comme témoins de l'accident, ni comme témoins du délit de fuite
- que d'après ce même document les Aubert sont censés être arrivés quelques minutes après l'accident et que la prétendue course-poursuite est une pure chimère du 6 juin
- que les Aubert sont censés avoir vu une 204 immatriculée ...
- que sur cette même pièce Ranucci s'est complètement volatilisé sur la RN8bis

_________________
Argumenter avec les imbéciles, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon.
D'abord, le pigeon va renverser les pièces et chier sur l'échiquier.
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Message non luPosté :28 févr. 2009, 09:07 
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Citation :
Les articles de journaux qui montrent que dès le 5 juin au soir, les Aubert ont parlé du paquet aux deux premiers journalistes qui sont venus leur apprendre la découverte du corps.
Et l'autre article d'un journaliste qui lui a entendu parler du paquet, dans l'après midi du 5, sur le lieu de la découverte du corps.
Qu'Alain Aubert ait parlé d'un paquet volumineux aux journalistes, personne ne le conteste.
Qu'un autre journaliste ait entendu parler de ce paquet comme tu l'indiques, personne ne le conteste non plus.
Mais en quoi cela prouve-t-il que ça ne peut pas être une affabulation d'Alain Aubert au moment de son appel téléphonique à la gendarmerie le 4 juin ?

_________________
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Message non luPosté :04 mars 2009, 09:16 
Citation :
Si je ne me trompe pas, pour affirmer cela, tu te bases sur l'interpellation qu'Alain Aubert aurait lancée à Ranucci et sur l'aveu que Ranucci en aurait fait devant les psy (?)

Je ne vois pas pourquoi cet élément serait plus fiable que d'autres dans les aveux.
Entre autre, mais il n’y a pas que cela.
Quand nous nous trouvons devant deux situations contraires et que l’une des deux est forcément vrai, ben il faut faire……………..un choix.

Je prends pour vrai, le fait que Ranucci se soit arrêté sur le bord de la nationale et je n’ai aucun doute, sur la raison de cet arrêt.
Je prends aussi pour vrai, le fait que les Aubert « soient venus à proximité » de la 304, avec un temps de retard.
Je ne crois pas du tout à l’évanouissement de Ranucci, pour les raisons que j’ai déjà données.

Partant de là, il est quand même réaliste d’imaginer que les Aubert aient pu voir le conducteur de la 304. Il est tout aussi réaliste d’imaginer, que cet individu qui vient de prendre la fuite en voiture, à la suite de l’accident, décide de prendre la fuite, à pied, lorsqu’il prend conscience qu’une voiture est en train d’arriver.
De ce fait, il est plus réaliste de penser que les Aubert n’ont fait que l’entrevoir subrepticement.
D’où leur imprécision dans la description et la non reconnaissance de l’individu.


S’agissant des propos échangés avec A. Aubert, j’ai déjà donné mon point de vue.

C'est devant les gendarmes de Nice qu'il dit pour la première fois:
"je ne me souviens pas avoir été poursuivi par un témoin".
Il dit aussi que l'accident a eu lieu vers 16heures. Admettons qu'il ait pu se tromper. Mais il dit surtout qu’il arrivait d'Aix en Provence et là, manifestement, il a pris une certaine liberté, avec la vérité.

Si cette discussion avec Aubert a bien eu lieu, on comprend très bien pourquoi au moment où on lui parle de témoins qui l'auraient vu avec un enfant, il préfère ne pas en parler. Il ne nie pas catégoriquement le fait qu'il ait pu être suivi. Il ne se souvient pas avoir été poursuivi, ou il n'a pas remarqué qu'il était poursuivi.

Le contenu de la discussion tel que Ranucci l'a rapporté aux psys, est conforme à ce qu'a déclaré Aubert. Alors là, il ne s'est pas trompé. Il n'a pas confondu. On ne peut même pas dire qu'il a inventé.
Citation :
Je ne vois pas non plus comment on peut accorder du crédit à cette affirmation d'Aubert le 6 juin.
Et bien justement, parce que Ranucci en a lui aussi parlé………aux psys, donc à un moment où, en principe, il ne subit aucune pression.

Citation :
Surtout, je ne peux pas oublier
- que le dépot de plainte de MArtinez ne renseigne les Aubert ni comme témoins de l'accident, ni comme témoins du délit de fuite
Je suis d’accord.
Citation :
- que d'après ce même document les Aubert sont censés être arrivés quelques minutes après l'accident et que la prétendue course-poursuite est une pure chimère du 6 juin
Je suis d’accord aussi, la poursuite n’a jamais existée, mais les quelques minutes de Martinez ne me semblent pas réalistes, à cause d’un camion que contrairement à Martinez, Aubert n’a pas pu doubler.
Citation :
- que les Aubert sont censés avoir vu une 204 immatriculée ...
Une 204 non, une Pijot 204 coupé………..
La 204, c’est ce qu’à noté le gendarme, mais je veux bien croire que c’est aussi ce qu’a dit Martinez. Je veux bien croire aussi que l’information a été donnée par Aubert. Celui-ci a du voir la voiture, surtout de l’arrière, et il y a rien qui ne ressemble plus à un coupé Peugeot 204, qu’un coupé Peugeot 304 (ou inversement). Si les Aubert ont réellement fait le demi-tour, ils auraient du voir l’avant de la voiture. Surtout, si c’est à ce moment là, que lui, l’Alain, a relevé les numéros, mais cela ne me semble pas très clair.
Même s'il a fait le demi tour, à ce moment là, il devait porter son attention vers l'endroit où l'individu avait disparu et non pas sur la voiture.
Citation :
- que sur cette même pièce Ranucci s'est complètement volatilisé sur la RN8bis
C’est vrai, mais je ne tire rien de cette non information.
Citation :
Mais en quoi cela prouve-t-il que ça ne peut pas être une affabulation d'Alain Aubert au moment de son appel téléphonique à la gendarmerie le 4 juin ?
C’est à partir du moment où les Aubert prennent connaissance de la découverte du corps, que leur discours va évoluer. A ce moment là, leur statut change. Ils ne sont plus les témoins d’un simple accident de la route et cela leur « à pris la tête ».
Rien ne permet d’avancer, qu’avant ce moment (celui où ils apprennent que….), ils étaient « dérangés ». Je ne l’envisage donc pas.


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Message non luPosté :05 mars 2009, 23:31 
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Entre autre, mais il n’y a pas que cela.
Quand nous nous trouvons devant deux situations contraires et que l’une des deux est forcément vrai, ben il faut faire……………..un choix.

Oui mais je ne vois pas quelles sont les deux situations contraires dont l'une serait forcément vraie,dans le cas qui nous occupe.
L'affirmation d'Aubert me semble plutôt etre un mensonge de plus parmi la longue série que constitue son pv du 6 juin.
Il prétend avoir assisté à l'accident, avoir été témoin du délit de fuite, avoir effectué une course-poursuite avec Ranucci constamment en point de mire, et patati et patata ...
Coté Ranucci, rien ne me dit que ce n'est pas un des élément dont on lui a bourré le crâne et dont il ne s'est pas encore désaliéné.
Tant qu'on y est, pourquoi ne pas croire les autres éléments fournis par Aubert et Ranucci ?
Pourquoi croire justement celui-là ?
Dans le rapport des psy, Ranucci "dit" (on écrit qu'il a dit, en tout cas) parfois une chose et son contraire, comme quand il dit à un moment qu'il sentait qu'il été poursuivi et à un autre qu'il ne s'est pas bien rendu compte s'il était poursuivi ou non.

Surtout, il faut quand même dire que Ranucci "dit" ceci :

" après l'accident le type m'a arrêté et m'a dit "ne faites pas l'idiot" en me voyant partir sur le talus avec la fillette"

Et alors quoi ?
Plus de paquet ?

Non, désolé, c'est un élément qui n'a rien de plus sérieux que les autres.

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Message non luPosté :05 mars 2009, 23:35 
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Je prends pour vrai, le fait que Ranucci se soit arrêté sur le bord de la nationale

A moins que la barrière ne soit levée ou que Ranucci ait décidé de la fracasser dans le cas contraire, je ne vois pas comment on peut contester cet arrêt sur la RN8bis.

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Message non luPosté :05 mars 2009, 23:45 
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Je prends pour vrai, le fait que Ranucci se soit arrêté sur le bord de la nationale et je n’ai aucun doute, sur la raison de cet arrêt.
Si tu dis "la" raison, il est probable qu'on ne soit pas d'accord, en tout cas pas si tu évoques le fait de s'arrêter pour voir ce qui provoque ce boucan d'enfer et cette odeur de brulé.
Comme si Ranucci ne savait qu'elle en est la cause.
Et comme s'il avait envie de s'arrêter, même à 1400 mètres au lieu de 700.
L'explication est ailleurs.
Pour moi il y a deux raisons possibles à l'arrêt :
1) la crevaisson du pneu, c'est évident
2) le fait de voir la barrière de la deuxième entrée à un moment où Ranucci commence à se dire qu'il faudrait bien quitter la nationale parce que le pneu risque d'éclater

_________________
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Message non luPosté :05 mars 2009, 23:50 
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Je prends aussi pour vrai, le fait que les Aubert « soient venus à proximité » de la 304, avec un temps de retard.

Tu peux y croire.
Tu peux en avoir la conviction.
Mais impossible d'avoir une certitude et de le prendre pour vrai.
Impossible de contredire l'hypothèse que les AUbert s'arretent à distance suffisante pour relever la plaque et rien de plus.
Idem pour l'hypothèse qu'ils aient renoncé à la "poursuite", par exemple en faisant demi-tour dans le virage en épingle.
Dans les deux cas, le danger potentiel est une bonne raison de ne pas se montrer trop zélé.
D'autant que Mr Aubert est accompagné de son épouse.

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Message non luPosté :05 mars 2009, 23:57 
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Citation :
Je ne crois pas du tout à l’évanouissement de Ranucci, pour les raisons que j’ai déjà données.
Hé bien, si en plus tu crois à l'interpellation, ça soulève un problème à mes yeux insurmontable : pourquoi diable Ranucci s'est-il engagé dans la deuxième entrée, alors que son poursuivant (dont Ranucci n'a aucune raison de croire qu'il ne s'agit pas de l'automobiliste accidenté) vient de partir, qu'il n'a donc aucune raison de revenir puisqu'il aura relevé l'immatriculation et que Ranucci n'a donc plus rien à craindre dans l'immédiat ???

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Message non luPosté :06 mars 2009, 00:00 
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Dans le rapport des psy, Ranucci "dit" (on écrit qu'il a dit, en tout cas) parfois une chose et son contraire, comme quand il dit à un moment qu'il sentait qu'il était poursuivi et à un autre qu'il ne s'est pas bien rendu compte s'il était poursuivi ou non.
et pas il été poursuivi

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Message non luPosté :07 mars 2009, 09:49 
Citation :
Oui mais je ne vois pas quelles sont les deux situations contraires dont l'une serait forcément vraie,dans le cas qui nous occupe.
Il faut remonter à la question première.
Citation :
Citation :
vous êtes certain qu'il a bien vu C Ranucci ? lui qui n'a jamais avoué s'être enfui nulle part sur la rn8bis, ni à sa mère, ni à ses avocats.
Oui, certain, jusqu’à ce que l’on m’apporte un élément indiscutable, un fait avéré , du contraire.
Il est question de savoir si Aubert a vu Ranucci.
Alors, oui, Aubert l’a vu, ou non, Aubert ne l’a pas vu. C’est bien deux situations contraires et il n’y en a qu’une, qui est vrai.

Citation :
Si tu dis "la" raison, il est probable qu'on ne soit pas d'accord, en tout cas pas si tu évoques le fait de s'arrêter pour voir ce qui provoque ce boucan d'enfer et cette odeur de brulé.
Comme si Ranucci ne savait qu'elle en est la cause.
Et comme s'il avait envie de s'arrêter, même à 1400 mètres au lieu de 700.
L'explication est ailleurs.
Pour moi il y a deux raisons possibles à l'arrêt :
1) la crevaisson du pneu, c'est évident
Ranucci sait qu’il a eu un accident. Cela est évident. Mais impossible pour lui de savoir quel est le problème technique qu’il a sur sa voiture, sans s’arrêter pour constater.
Tu parles de crevaison. Mais une crevaison, cela ne se voit pas quand on est au volant de la voiture. Cela peut se sentir, mais surtout cela s’entend.
Donc, même s’il avait « crevé », nous en sommes au même point. C’est parce qu’il entend un bruit anormal qu’il s’arrête…………………pour voir ce qui se passe sur sa voiture.

Au passage, tu évoques une crevaison que rien ne permet de situer à ce moment là.
Dans sa déposition devant les gendarmes de Nice, Ranucci dira que le pneu touchait la carrosserie.
Pourquoi aurait-il jugé utile de cacher une crevaison aux gendarmes de Nice ?
Citation :
2) le fait de voir la barrière de la deuxième entrée à un moment où Ranucci commence à se dire qu'il faudrait bien quitter la nationale parce que le pneu risque d'éclater
La configuration des lieux rend cette hypothèse impossible.
La barrière est en retrait dans le chemin et pour la voir, il faut pratiquement être à l’aplomb du chemin.
Si, en roulant à faible allure (à cause du bruit), Ranucci a vu la barrière, il a pu la dépasser légèrement. Dans ce cas là, il lui suffisait de reculer pour entrer dans le chemin. En s’avançant jusqu’à la barrière, sa voiture était moins visible que de rester arrêter sur le bord de la route.

Je remarque, au passage, que tu donnes deux raisons à l’arrêt, qui ne tiennent pas compte d’une même situation initiale, puisque dans un cas la roue est crevée et dans l’autre cas le pneu risque d’éclater.
Je dirai même que ces situations sont contraires.
Citation :
Citation :
Je prends aussi pour vrai, le fait que les Aubert « soient venus à proximité » de la 304, avec un temps de retard.
Tu peux y croire.
Tu peux en avoir la conviction.
Mais impossible d'avoir une certitude et de le prendre pour vrai.
Impossible de contredire l'hypothèse que les AUbert s'arretent à distance suffisante pour relever la plaque et rien de plus.
Idem pour l'hypothèse qu'ils aient renoncé à la "poursuite", par exemple en faisant demi-tour dans le virage en épingle.
J’ai bien pris soin de marquer que les Aubert avaient pu venir à proximité de la 304. En disant cela, je n’écarte pas la possibilité que les Aubert soient resté en retrait. Dans ce cas là, de l’endroit où ils étaient, s’ils ont été en mesure de lire une plaque minéralogique, ils étaient tout aussi capables d’apercevoir un bonhomme.

Les deux hypothèses que tu avances, ont une grosse faille. Elles ne reposent sur rien. Des hypothèses comme cela, il est possible d’en inventer à foison.

Pourquoi ne pas dire que les Aubert ont juste dépassé le premier virage, ou qu’ils ont fait demi-tour au chemin de la Doria ?

Et puisque tu avances, l’impossibilité de certitude, comment, sur ces hypothèses sans fondement, pourrait-il y avoir possibilité de certitude ?
Citation :
Dans les deux cas, le danger potentiel est une bonne raison de ne pas se montrer trop zélé.
D'autant que Mr Aubert est accompagné de son épouse.
Et ce serait quoi ce danger potentiel, que les Aubert auraient pu imaginer et qu’ils auraient caché ?
Citation :
Hé bien, si en plus tu crois à l'interpellation, ça soulève un problème à mes yeux insurmontable : pourquoi diable Ranucci s'est-il engagé dans la deuxième entrée, alors que son poursuivant (dont Ranucci n'a aucune raison de croire qu'il ne s'agit pas de l'automobiliste accidenté) vient de partir, qu'il n'a donc aucune raison de revenir puisqu'il aura relevé l'immatriculation et que Ranucci n'a donc plus rien à craindre dans l'immédiat ???
Pour raisonner comme cela, il faut admettre que Ranucci a vu la voiture de son poursuivant.

Devant les gendarmes de Nice, Ranucci a déclaré ignorer le genre de voiture avec laquelle, il avait eu l’accident. Nous ne pouvons savoir si cela est vrai ou pas.

Par contre, je ne peux croire que Ranucci ne se soit pas rendu compte, que cette voiture n’était pas accidentée et surtout, qu’elle n’était pas de la même couleur que celle avec laquelle il a eu l'accrochage.

Ranucci n’a pas refermé la barrière. C’est pour moi le signe qu’il pouvait penser que les poursuivants allaient revenir et qu’il fallait disparaître le plus rapidement possible.
Citation :
L'affirmation d'Aubert me semble plutôt etre un mensonge de plus parmi la longue série que constitue son pv du 6 juin.
Il prétend avoir assisté à l'accident, avoir été témoin du délit de fuite, avoir effectué une course-poursuite avec Ranucci constamment en point de mire, et patati et patata ...
Coté Ranucci, rien ne me dit que ce n'est pas un des élément dont on lui a bourré le crâne et dont il ne s'est pas encore désaliéné.
D’abord, je te rappelle que la question était de savoir si les Aubert avaient pu apercevoir Ranucci.
J’ai donné des éléments qui me laissent penser que c’est le cas.

L’histoire de l’altercation n’est qu’un élément de plus.

L’histoire de l’altercation est évoquée par les deux Aubert. Mais, je suis d’accord, nous ne pouvons faire confiance ni à l'un, ni à l'autre.
Je ne sais pas si on a bourré le crâne de Ranucci avec cette histoire, toujours est-il qu’il n’en a jamais parlé au cours des aveux passés devant les policiers ou devant la juge.

Ce n’est pas ce que tu avances là, qui me faire douter de la véracité des propos de Ranucci aux psys. Ce qui me gêne, parce qu’il y a quand même quelque chose qui me gêne, c’est qu’à la lecture du rapport des psys, on a la certitude qu’ils ont à leur disposition, non seulement les aveux de Ranucci, mais la quasi-totalité du dossier.
Et ce qui me gêne le plus, c’est cela :

Image

Si tu lis ce que je lis……………………………..


Citation :
Dans le rapport des psy, Ranucci "dit" (on écrit qu'il a dit, en tout cas) parfois une chose et son contraire, comme quand il dit à un moment qu'il sentait qu'il été poursuivi et à un autre qu'il ne s'est pas bien rendu compte s'il était poursuivi ou non.

Surtout, il faut quand même dire que Ranucci "dit" ceci :

" après l'accident le type m'a arrêté et m'a dit "ne faites pas l'idiot" en me voyant partir sur le talus avec la fillette"

Et alors quoi ?
Plus de paquet ?

Non, désolé, c'est un élément qui n'a rien de plus sérieux que les autres.
Au moment où il est devant les psys, Ranucci pense toujours qu’il est coupable. A ce stade là, rien ne permet de dire qu’il a connaissance de l’histoire du paquet des Aubert. Ce qui aurait pu « rafraîchir » sa mémoire.


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Message non luPosté :08 mars 2009, 23:11 
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Citation :
Partant de là, il est quand même réaliste d’imaginer que les Aubert aient pu voir le conducteur de la 304.
Pour que ce soit réaliste, il faudrait que les éléments constitutifs soient plus ou moins nickel et qu'il n'y ait pas de contradiction.
Le moins qu'on puisse dire est que ni les aveux ni les témoignages ne sont crystal clear.
Par ailleurs, la contradiction vient du dépot de plainte de Martinez.
On en revient toujours au même problème.
Des éléments comme l'interpellation et la réponse qui devraient en toute logique et de plein droit figurer sur la plainte pour délit de fuite n'y figurent pas, mais se trouvent par contre sur des dépositions alors qu'ils n'auraient aucune raison d'y être si le reste était fiable.
Citation :
Il est tout aussi réaliste d’imaginer, que cet individu qui vient de prendre la fuite en voiture, à la suite de l’accident, décide de prendre la fuite, à pied, lorsqu’il prend conscience qu’une voiture est en train d’arriver.
A condition qu'ils aient effectivement décidé d'aller au bout de la poursuite, qu'ils soient partis très vite en chasse après l'accident et que le fuyard se soit attardé à observer le véhicule arrêté, alors que son souci premier est de fuir au lieu de laisser aux autres le temps de le rattraper.

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