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Oui mais je ne vois pas quelles sont les deux situations contraires dont l'une serait forcément vraie,dans le cas qui nous occupe.
Il faut remonter à la question première.
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vous êtes certain qu'il a bien vu C Ranucci ? lui qui n'a jamais avoué s'être enfui nulle part sur la rn8bis, ni à sa mère, ni à ses avocats.
Oui, certain, jusqu’à ce que l’on m’apporte un élément indiscutable, un fait avéré , du contraire.
Il est question de savoir si Aubert a vu Ranucci.
Alors, oui, Aubert l’a vu, ou non, Aubert ne l’a pas vu. C’est bien deux situations contraires et il n’y en a qu’une, qui est vrai.
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Si tu dis "la" raison, il est probable qu'on ne soit pas d'accord, en tout cas pas si tu évoques le fait de s'arrêter pour voir ce qui provoque ce boucan d'enfer et cette odeur de brulé.
Comme si Ranucci ne savait qu'elle en est la cause.
Et comme s'il avait envie de s'arrêter, même à 1400 mètres au lieu de 700.
L'explication est ailleurs.
Pour moi il y a deux raisons possibles à l'arrêt :
1) la crevaisson du pneu, c'est évident
Ranucci sait qu’il a eu un accident. Cela est évident. Mais impossible pour lui de savoir quel est le problème technique qu’il a sur sa voiture, sans s’arrêter pour constater.
Tu parles de crevaison. Mais une crevaison, cela ne se voit pas quand on est au volant de la voiture. Cela peut se sentir, mais surtout cela s’entend.
Donc, même s’il avait « crevé », nous en sommes au même point. C’est parce qu’il entend un bruit anormal qu’il s’arrête…………………pour voir ce qui se passe sur sa voiture.
Au passage, tu évoques une crevaison que rien ne permet de situer à ce moment là.
Dans sa déposition devant les gendarmes de Nice, Ranucci dira que le pneu touchait la carrosserie.
Pourquoi aurait-il jugé utile de cacher une crevaison aux gendarmes de Nice ?
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2) le fait de voir la barrière de la deuxième entrée à un moment où Ranucci commence à se dire qu'il faudrait bien quitter la nationale parce que le pneu risque d'éclater
La configuration des lieux rend cette hypothèse impossible.
La barrière est en retrait dans le chemin et pour la voir, il faut pratiquement être à l’aplomb du chemin.
Si, en roulant à faible allure (à cause du bruit), Ranucci a vu la barrière, il a pu la dépasser légèrement. Dans ce cas là, il lui suffisait de reculer pour entrer dans le chemin. En s’avançant jusqu’à la barrière, sa voiture était moins visible que de rester arrêter sur le bord de la route.
Je remarque, au passage, que tu donnes deux raisons à l’arrêt, qui ne tiennent pas compte d’une même situation initiale, puisque dans un cas la roue est crevée et dans l’autre cas le pneu risque d’éclater.
Je dirai même que ces situations sont contraires.
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Je prends aussi pour vrai, le fait que les Aubert « soient venus à proximité » de la 304, avec un temps de retard.
Tu peux y croire.
Tu peux en avoir la conviction.
Mais impossible d'avoir une certitude et de le prendre pour vrai.
Impossible de contredire l'hypothèse que les AUbert s'arretent à distance suffisante pour relever la plaque et rien de plus.
Idem pour l'hypothèse qu'ils aient renoncé à la "poursuite", par exemple en faisant demi-tour dans le virage en épingle.
J’ai bien pris soin de marquer que les Aubert avaient pu venir à proximité de la 304. En disant cela, je n’écarte pas la possibilité que les Aubert soient resté en retrait. Dans ce cas là, de l’endroit où ils étaient, s’ils ont été en mesure de lire une plaque minéralogique, ils étaient tout aussi capables d’apercevoir un bonhomme.
Les deux hypothèses que tu avances, ont une grosse faille. Elles ne reposent sur rien. Des hypothèses comme cela, il est possible d’en inventer à foison.
Pourquoi ne pas dire que les Aubert ont juste dépassé le premier virage, ou qu’ils ont fait demi-tour au chemin de la Doria ?
Et puisque tu avances, l’impossibilité de certitude, comment, sur ces hypothèses sans fondement, pourrait-il y avoir possibilité de certitude ?
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Dans les deux cas, le danger potentiel est une bonne raison de ne pas se montrer trop zélé.
D'autant que Mr Aubert est accompagné de son épouse.
Et ce serait quoi ce danger potentiel, que les Aubert auraient pu imaginer et qu’ils auraient caché ?
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Hé bien, si en plus tu crois à l'interpellation, ça soulève un problème à mes yeux insurmontable : pourquoi diable Ranucci s'est-il engagé dans la deuxième entrée, alors que son poursuivant (dont Ranucci n'a aucune raison de croire qu'il ne s'agit pas de l'automobiliste accidenté) vient de partir, qu'il n'a donc aucune raison de revenir puisqu'il aura relevé l'immatriculation et que Ranucci n'a donc plus rien à craindre dans l'immédiat ???
Pour raisonner comme cela, il faut admettre que Ranucci a vu la voiture de son poursuivant.
Devant les gendarmes de Nice, Ranucci a déclaré ignorer le genre de voiture avec laquelle, il avait eu l’accident. Nous ne pouvons savoir si cela est vrai ou pas.
Par contre, je ne peux croire que Ranucci ne se soit pas rendu compte, que cette voiture n’était pas accidentée et surtout, qu’elle n’était pas de la même couleur que celle avec laquelle il a eu l'accrochage.
Ranucci n’a pas refermé la barrière. C’est pour moi le signe qu’il pouvait penser que les poursuivants allaient revenir et qu’il fallait disparaître le plus rapidement possible.
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L'affirmation d'Aubert me semble plutôt etre un mensonge de plus parmi la longue série que constitue son pv du 6 juin.
Il prétend avoir assisté à l'accident, avoir été témoin du délit de fuite, avoir effectué une course-poursuite avec Ranucci constamment en point de mire, et patati et patata ...
Coté Ranucci, rien ne me dit que ce n'est pas un des élément dont on lui a bourré le crâne et dont il ne s'est pas encore désaliéné.
D’abord, je te rappelle que la question était de savoir si les Aubert avaient pu apercevoir Ranucci.
J’ai donné des éléments qui me laissent penser que c’est le cas.
L’histoire de l’altercation n’est qu’un élément de plus.
L’histoire de l’altercation est évoquée par les deux Aubert. Mais, je suis d’accord, nous ne pouvons faire confiance ni à l'un, ni à l'autre.
Je ne sais pas si on a bourré le crâne de Ranucci avec cette histoire, toujours est-il qu’il n’en a jamais parlé au cours des aveux passés devant les policiers ou devant la juge.
Ce n’est pas ce que tu avances là, qui me faire douter de la véracité des propos de Ranucci aux psys. Ce qui me gêne, parce qu’il y a quand même quelque chose qui me gêne, c’est qu’à la lecture du rapport des psys, on a la certitude qu’ils ont à leur disposition, non seulement les aveux de Ranucci, mais la quasi-totalité du dossier.
Et ce qui me gêne le plus, c’est cela :
Si tu lis ce que je lis……………………………..
Citation :
Dans le rapport des psy, Ranucci "dit" (on écrit qu'il a dit, en tout cas) parfois une chose et son contraire, comme quand il dit à un moment qu'il sentait qu'il été poursuivi et à un autre qu'il ne s'est pas bien rendu compte s'il était poursuivi ou non.
Surtout, il faut quand même dire que Ranucci "dit" ceci :
" après l'accident le type m'a arrêté et m'a dit "ne faites pas l'idiot" en me voyant partir sur le talus avec la fillette"
Et alors quoi ?
Plus de paquet ?
Non, désolé, c'est un élément qui n'a rien de plus sérieux que les autres.
Au moment où il est devant les psys, Ranucci pense toujours qu’il est coupable. A ce stade là, rien ne permet de dire qu’il a connaissance de l’histoire du paquet des Aubert. Ce qui aurait pu « rafraîchir » sa mémoire.