Arlaten a écrit :
Tu le sais très bien Henri, puisque nous en avons déjà parlé.
Nous en avons parlé, mais je n'étais pas d'accord avec toi.
Au départ, c'est Gérard Bouladou qui nous donne l'information.
Hum ...
Je me demande bien d'où il pourrait la tenir alors qu'elle ne serait jamais sortie auparavant, ni au procès, ni avec la sortie du livre de Fratacci
Les policiers ne savaient pas. Nous nous apercevons que les journalistes n'en parlent pas. Ils ne savaient pas non plus.
Les inspecteurs peut-être, mais pas les "boss".
Les journalistes sans doute, surtout s'il s'agit de préserver l'info pour les besoins de l'enquête.
Mais Di Marino non plus ne savait pas. C'est du moins ce que nous pouvons déduire de la lecture de son PV. Et cela ne répond sûrement pas à une question de stratégie policière. La juge ne "communique" pas aux journalistes.
De quel PV parles-tu ?
Ce n'est pas parce qu'elle ne commuique pas aux journalistes qu'elle n'est pas au courant.
Selon le rapport d'autopsie, les blessures causées par les pierres sont importantes et je crois assez facilement que c'est ce qui se voyait le plus.
Quoi ?
Comment ?
Où as-tu été chercher que des blessures ont été causées par les pierres ?
A ma connaissance, ce n'est noté ni dans le rapport d'autopsie, ni dans le rapport d'analyse des scellés, alors qu'il est bien indiqué que l'enfant a été poignardé avec un objet perforant et tranchant de type couteau !
Les pierres ensanglantées trouvées à proximité du corps ont pu tromper ce qui ont pu l'approcher (gendarmes, pompiers).
Reste le cas du Dr Vuillet. Sur le terrain, il a pu se rendre compte mais ne rien dire, parce qu'il n'était pas certain.
Et nous sommes de nouveau dans cette affaire devant l'hypothèse la moins crédible, même si elle n'est pas stritement impossible.
Mais ce qui est clairement beaucoup trop cinématographique c'est cette scène du coup de fil qui tombe à pic pendant les aveux ...
Reste aussi la possibilité qu'il n'ait pas vu les coups de couteau. Avec la mort du petit Valentin(je t'en ai parlé), l'été dernier, je crois vraiment la chose possible.
Le petit Valentin n'a reçu que des coups de couteau et personne, parmi les personnes qui ont pu l'approcher, ne les ont pris pour tel.
La petite Marie Dolores avait des blessures certainement plus visibles que les coups de couteau.
Je te rappelle que dans le cas du petit valentin, le procureur a demandé que confirmation soit donnée par un deuxiéme légiste, d'une juridiction différente. Ce n'est quand même pas rien, s'agissant de constater des blessures faites par arme blanche.
De mon côté je te rappelle que nous en avons déjà parlé et que je t'ai expliqué pourquoi le cas du petit Valentin est diamètralement opposé à celui de Marie-Dolorès.
J'ai retrouvé cet ancien échange :
Citation :
arlaten a écrit:
Le fait que les journalistes ne parlent de coups de couteau, que dans l’édition du 7 au matin, corrobore les dires du Dr Vuillet.
Je ne suis pas d'accord.
Dans l'hypothèse à laquelle nous croyons tous les deux, la découverte du couteau le 6 juin dans la 304 et la décision de pousser Ranucci aux aveux à propos du couteau prétendument dissimulé près de la galerie justifient pleinement que la police ne fasse aucune révélation à la presse sur la façon dont l'enfant a été tué.
Le fait de faire semblant d'ignorer qu'elle a été poignardée donne encore plus de poids aux aveux de Ranucci et donc stratégiquement les policiers n'ont pas intérêt à parler des coups de couteaux aux journalistes.
arlaten a écrit:
Le fait que les policiers disposent, dès la saisie faite à Nice, de l’Opinel, et qu’à aucun moment, dans les interrogatoires, ils ne questionnent Ranucci au sujet de ce couteau, montre que les policiers ignoraient les coups de couteau.
A nouveau, je ne suis pas d'accord.
Jusqu'au moment où il craque, Ranucci nie les faits et il est donc difficile de mentionner l'Opinel.
Pour en dire quoi, tant que Ranucci nie les faits ?
Mais ça ne veut pas dire que les policiers ne l'ont pas interrogé à ce sujet.
arlaten a écrit:
...
A la lumière du meurtre atroce du petit Valentin, à Lagnieu dans l’Ain, on voit que cela est tout à fait possible.
...
L'exemple que tu donne est tragiquement intéressant, mais il est très loin de ressembler à l'affaire qui nous occupe.
Le petit Valentin n'est pas censé avoir été enlevé.
Il n'est pas retrouvé deux jours plus tard.
Il a pu effectivement faire une chute à vélo.
Le médecin du Samu ne pense pas à un assassinat parce qu'il n'y a pas vraiment de raison de le faire et il identifie les blessures de l'enfant à des morsures possibles de chien.
Dans le cas de Marie-Dolorès, l'enlèvement ne fait aucun doute, tout comme l'éventualité possible, voire probable, d'une fin tragique.
Pour le légiste, autrement plus habitué aux assassinats qu'un médecin du Samu, les coups de couteau ne font aucun doute.