Citation :
Même si le libellé du 610/2 peut paraître peut-être, à la rigueur, je veux bien un tout petit peu ambigü (et encore),
Et non Didi, il n’est pas ambigu du tout.
Ce PV commence par :
Citation :
L’an mil neuf cent soixante et quatorze, le sept juin
Nous, Capitaine GRAS Maurice, Commandant la Compagnie
C’est on ne peut plus clair. Le Capitaine Gras parle à la première personne du pluriel.
Nous, c’est lui.
Quand il écrit :
Citation :
Nous nous sommes transportés le 5 juin 1974 à 13 heures 30 sur la portion de R.N.8 bis située sur le territoire de la commune de PEYPIN, au lieu approximatif où le véhicule en cause dans l’accident suivi du délit de fuite a été vu en stationnement par un témoin des faits.
« Nous nous sommes transportés », c’est de lui qu’il parle.
Cela est confirmé dans la phrase suivante :
Citation :
A 13 heures 15, au reçu d’informations concordantes émanant du commandant de brigade de Gréasque nous avons ordonné l’application des mesures suivantes
C’est bien lui qui a donné les ordres.
Le Capitaine, (comme il l’écrit), reçoit à 13h15 les informations du commandant de la brigade de Greasque.
Citation :
A 13 heures 15, au reçu d’informations concordantes émanant du commandant de brigade de Gréasque nous avons ordonné l’application des mesures suivantes
A ce moment là, il est dans son bureau à Aubagne. C’est à une vingtaine de kilomètres de la Pomme.
A partir de là, il va ordonner et à
13h30, il va quitter sa brigade d’Aubagne pour ce rendre :
Citation :
sur la portion de R.N.8 bis située sur le territoire de la commune de PEYPIN, au lieu approximatif où le véhicule en cause dans l’accident suivi du délit de fuite a été vu en stationnement par un témoin des faits.
Vu de sa brigade d’Aubagne,
il fixe une zone d’intervention (
la portion de R.N.8 bis) relativement imprécise (
au lieu approximatif) pour tenir compte du « environ 1 km » de Alain Aubert.